Contactez-nous +33 (0)6 19 14 33 55


La plupart des PME (Petites et Moyennes Entreprises) françaises exportent à l’étranger essentiellement au sein de
l’Union Européenne.

Pourquoi l’Europe ? Car ce continent offre de nombreux avantages : une monnaie et une douane commune (avec certains pays), proximité géographique, linguistique  et culturelle, …

On compte seulement 3 PME sur 5 exportant à l’international. Nombre d’entre elles sont effrayées à l’idée de prendre des risques à l’étranger, même si l’on sait qu’aujourd’hui le grand export n’est plus hors de portée. 

Alors comment réussir à l’export  quand on est une PME?

La procédure de l’export

Mettre au point une stratégie. De nombreux facteurs sont à étudier pour préparer au mieux l’export, tels que le facteur géopolitique permettant de comprendre les difficultés locales, les obligations fiscales et douanières (taxes et normes imposées dans le pays destinataire) afin d’être compétitif et de proposer des produits à un prix marché.

La valeur ajoutée. Vous connaissez un succès immense sur le marché domestique, c’est parfait, mais cela ne veut pas spécialement dire que cette réussite se reproduira à l’international. Alors, pensez à étudier attentivement la valeur ajoutée qu’apportera votre produit sur le marché visé. En effet, une étude de marché très approfondie est indispensable pour garantir le succès du produit. Cette dernière vous orientera vers le pays qui accueillera au mieux votre produit et vous indiquera les modifications à apporter pour choisir et conquérir le pays visé. Et il est certain que votre produit ne pourra pas se vendre de la même manière dans tous les pays visés.

La stratégie Océan Bleu. Cette méthode, née d’une étude réalisée par un chercheur américain et canadien, consiste à se centrer sur le consommateur en cherchant une innovation dont il a besoin et qui n’existe pas encore sur le marché destinataire (article sur le sujet à venir).

Qu’attendent les PME pour se lancer à l’international ?

La peur s’empare de beaucoup d’entre elles et fait périr leurs projets. Crainte de l’impayé de la part de clients qu’ils connaissent à peine voire pas du tout, l’éloignement, la barrière de la langue, les spécificités juridiques ou encore les engagements financiers avec un retour sur investissement souvent long.

Un des ingrédients du succès ? La mise en confiance avec les prospects et les nouveaux clients. Pour se faire, rendez-vous sur place, visitez les salons professionnels, faites-vous conseiller par des professionnels locaux comme les Chambres de commerce ou Business France qui vous aideront à trouver les bons partenaires et alliez-vous avec les entreprises du même secteur que vous afin de progresser ensemble dans ce nouvel univers. Et vous pouvez aussi demander les services d’un VIE qui représentera votre entreprise. Les solutions sont multiples, le Monde n’attend que vous !

L’avenir de l’export

Bercy a lancé  « Cap Franceexport » en 2018, un dispositif public de réassurance pour soutenir l’export vers des pays « à risque » pour les entreprises françaises. 

17 pays sont concernés, présentant un risque commercial particulièrement élevé. Ce ne sera désormais plus un frein et les entreprises ne seront plus « contraintes d’abandonner des projets d’exportation » vers des pays tels que l’Angola, le Niger, l’Ethiopie ou encore l’Ouzbékistan, comme l’explicitait Delphine Gény-Stephann, la secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie.

But de l’opération: lever un frein aux exportations en apportant une garantie publique – via Bpifrance Assurance Export – destinée à surmonter la frilosité des assureurs sur la couverture des crédits-exports de court terme vers ces destinations.

Ce n’est que le commencement d’une grande aventure, pouvant déboucher sur une liste de pays plus large ! Une liste comprenant déjà les pays précédents, l’Azerbaïdjan, le Bangladesh, le Bénin, les Comores, la Guinée, la Guinée équatoriale, le Kazakhstan, le Koweït, la Malaisie, la Mongolie, le Nigéria, Oman et Panama.

S’exporter aujourd’hui n’est plus une aventure aussi fastidieuse qu’auparavant. De nombreux professionnels experts accompagnent les entreprises à l’export dans l’utilisation des outils et des technicités…. de multiples aides existent pour le favoriser.

Savoir bien se préparer, l’ingrédient du succès

Enfin, quel est l’ingrédient du succès ? La préparation. Nous l’avons vu, rien n’est impossible, à condition de véritablement se préparer, afin d’ anticiper et contourner les difficultés qui peuvent se présenter.

L’international regorge de richesses et peut être un véritable levier de croissance pour celui qui sait en maîtriser les risques. Bien se préparer, c’est s’armer de tous les ingrédients pour une recette réussie, soit identifier et mesurer les risques économiques et financiers ainsi que former son équipe aux techniques export, tout en prenant en compte l’interculturalité, ingrédient discret et pourtant primordial.

Pin It on Pinterest

Share This