Avant de chercher à se développer sur les marchés étrangers, l’entreprise doit vérifier qu’elle dispose des capacités requises ou qu’elle peut les acquérir.
Ensuite, il faut répertorier les marchés cibles, c’est-à-dire ceux sur lesquels vont se diriger en priorité les efforts.
Faire un diagnostic export de l’entreprise, c’est répertorier les forces et les faiblesses dans l’optique d’un développement à l’export.
Pour réaliser un diagnostic export, le consultant utilise plusieurs types d’indicateurs pour se forger une opinion sur la capacité de l’ entreprise à exporter. Les principaux sont :
-l’outil de production : l’entreprise doit être capable d’augmenter et adapter la production
-les finances : l’investissement est nécessaire pour augmenter la production, prospecter, adapter les produits, les protéger juridiquement, former le personnel… il existe de nombreuses solutions financières et de soutien à l’exportation. Même si les indicateurs financiers sont satisfaisants, il faut aussi vérifier que les dirigeants sont prêts à investir
-les produits : l’entreprise doit être capable de proposer des produits compétitifs, adaptés aux marchés visés (critères physiques, commerciaux et réglementaires)
-le degré de préparation à l’export et la qualité du management : il faut disposer d’un minimum de compétences techniques spécifiques à l’exportation et surtout ne pas négliger le potentiel humain dont l’entreprise dispose pour faire face au surcroît de travail
L’observation de ces points sensibles permettra de réaliser un tableau de synthèse. A toute faiblesse devra être apportée une solution soit interne (création d’un nouveau produit, apport en capital ou investissement) soit externe (bureau d’étude ou achat de brevet, emprunts, externalisation de certains postes…)